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d'AFFRY, Charles Philippe
07.04.1772 Fribourg (Suisse) - 09.08.1818 Fribourg (Suisse)
Fils de Louis Auguste Philippe Frédéric François et Marie Anne Constantine de DIESBACH-STEINBRUCK

- 07.04.1786 : Cadet aux Gardes suisses
- 07.04.1787 : Enseigne
- 08.06.1788 : Second sous-lieutenant
- 22.05.1791 : Premier sous-lieutenant à la compagnie colonelle
- 10.08.1792 : Licencié avec le reste de la Garde suisse
- 1792 : Passe au service de l'Autriche au régiment hongrois de l'archiduc ANTOINE
- 1796 : Campagne en Italie
- 1797 : Revient en Suisse pour devenir capitaine aide major dans la milice du canton de Fribourg
- 1804 : Colonel
- Chef de bataillon au 3e régiment d'infanterie suisse au service de la France
- 1808-09 : Campagne d'Espagne
- 29.06.1810 : Colonel en premier du 4e régiment d'infanterie suisse
- 1811 : En garnison à Cherbourg
- 1812 : Campagne de Russie
- 19.10.1812 : Combat de Polotsk
- 28.11.1812 : Bataille de la Bérézina
- 04.04.1815 : Licencié, il se retire en Suisse
- 16.05.1815 : Colonel divisionnaire commandant la 3e division de l'armée de la Confédération suisse
- 20.10.1815 : Inspecteur des troupes de ligne de la Confédération
- 16.05.1815 : Rappelé au service de la France comme colonel commandant les troupes suisses
- 22.07.1816 : Colonel du 2e régiment suisse de la Garde royale
- 06.06.1818 : Maréchal de camp (rang du 22.07.1816)
Honneurs :
- 06.02.1812 : Chevalier de la Légion d'honneur
- 19.11.1812 : Officier de la Légion d'honneur
- 05.09.1814 : Chevalier de Saint-Louis
- 17.03.1815 : Commandeur de la Légion d'honneur (Restauration)
- 10.1815 : Commandeur de l'ordre impérial de Saint Léopold d'Autriche
- 12.10.1815 : Médaille de Fidélité de la Confédération suisse
   
d'AFFRY, Louis Auguste Philippe Frédéric François
09.02.1743 - 26.06.1810
Fils de Louis Auguste Augustin et de Marie Elisabeth d'ALT
Mariage avec Marie Anne Constantine de DIESBACH-STEINBRUCK

 - Entré en 1753 comme cadet au régiment des gardes suisses, dont son père fut lieutenant général colonel
- 1759-1762 : Campagnes en Allemagne
- 01.03.1780 : Brigadier
- 01.01.1784 : Maréchal de camp
- 01.04.1788 : Commandant une brigade d'infanterie dans la division de Franche-Comté
- Employé dans la 17ème division militaire
- 1791 : Démissionne
- Après le licenciement des troupes suisses, il se retire à Fribourg et est adjoint au conseil secret
- 1798 : Commandant les forces militaires, puis membre du gouvernement provisoire du canton lorsque les troupes françaises occupèrent Fribourg
- 02.1803 : Signe l'Acte de médiation avec la France
- Devient le premier landammann de la Confédération helvétique
- 1809 : Reçoit à nouveau la dignité de landammann de Suisse
- 26.06.1810 : Meurt d'apoplexie, avant d'avoir reçu le grand aigle de la Légion d'honneur que Napoléon lui avait accordé (lettres du colonel Charles Philippe d'AFFRY au prince de Neuchâtel, 11.10.1810)
Honneurs :
- Chevalier de Saint-Louis
- Grand aigle de la Légion d'honneur (Empire)
   
AGAR de MERGUEZ de MOSBOURG, Jean Antoine Michel
18.12.1771 Mercues (Lot) - 20.11.1844 Paris
Fils de Pierre, bourgeois, et de Marie Guilhon
Epoux de 1/ Alexandrine Andrieu (nièce du maréchal Murat, décédéeà Naples le 08.11.1811), 2/ Alexandrine Andrée Janet

- 22.11.1801 : Agar de Merguez était compatriote de Murat et, le 1er frimaire an IX, MURAT écrivait au ministre de l'Intérieur pour lui recommander le citoyen Agar : "C'est un de mes pays, c'est un homme
  estimable, plein de talents, et propre à être employé aux meilleures places
". Ce fut le commencement de la fortune d'Agar
- 20.08.1804 : Désigné par le Sénat conservateur pour représenter le département du Lot au Corps législatif, jusqu'en 1806
- 1806 : Ministre du grand-duché de Berg et de Clèves (gouverne le grand-duché en l'absence de MURAT)
- 1809-1815 : Ministre des Finances du royaume de Naples
- 1830 : Député du Lot
- 03.10.1837 : Pair de France
Honneurs :
- 27.04.1840 : Commandeur de la Légion d'honneur
- 03.02.1813 : Comte de l'Empire (lettres patentes) titré de Mosbourg
- 11.05.1816 : Confirmé comte
   
AGÉ, Pierre
20.11.1756 Épinal (Vosges) - 28.10.1813 Auch (Gers)
- 19.04.1776 : Soldat au régiment d'Artois-infanterie (devenu en 1791 48e d'infanterie)
- 01.07.1778 : Embarque à Toulon sur le vaisseau "LA VICTOIRE"
- 17.02.1779 : Débarqué
- 13.12.1782 : Embarque à Toulon avec le 2e bataillon
- Réembarque à Cadix avec l'armée de d'ESTAING
- 13.04.1783 : Rentre en France
- 13.12.1783 : Caporal
- 20.05.1784 : Sergent
- 07.12.1784 : Fourrier
- 14.08.1787 : Sergent-major
- 09.07.1790 : Adjudant
- 28.01.1791 : Embarque à Lorient avec le 2e bataillon pour Port-au-Prince sur le vaisseau "LE BORÉE"
- 29.12.1790 : Sous-lieutenant
- 05.02.1792 : Sous-lieutenant en pied
- 12.1792 : Adjudant-major avec rang de capitaine
- 05.1793 : Pourvu d'une compagnie
- 02.1794 : Lieutenant-colonel
- 19.10.1795 : Chef de brigade
- 02.12.1796 : Adjudant général provisoire sous TOUSSAINT LOUVERTURE
- 03.05.1797 : Général de brigade provisoire et chef d'état-major de l'armée de Saint-Domingue sous TOUSSAINT LOUVERTURE
- 01.1802 : A Port-au-Prince
- 04.02.1802 : Se soumet au général BOUDET
- Renvoyé en France pour faiblesse vis-à-vis des noirs par le général LECLERC
- 05.07.1802 : Débarque à Rochefort
- 30.07.1803 : Réformé comme chef de brigade
- 22.10.1810 : Mis à la retraite par décret
   
AGIER, Charles Guy François
29.08.1753 Saint-Maixent-l'École (Deux-Sèvres) - 20.05.1828 Niort (Deux-Sèvres)
Fils de François, Procureur du Roi à Saint-Maixent, et de Marie AVRAIN

- Lieutenant de la sénéchaussée du Poitou
- Procureur du roi à Saint-Maixent
- 1789 : Député du tiers aux États généraux
- 1791 : Membre du Tribunal de cassation (il refuse le poste)
- 1793 : Arrêté, libéré après le 9 thermidor
- 1800 : Commissaire près le tribunal civil de Niort (plus tard procureur impérial)
- 1815 : Procureur royal près la cour royale de Niort
- 1827 : Admis à la retraite comme président honoraire du tribunal civil de Niort
   
AGIER, François Marie
08.07.1780 Saint-Maixent-l'École (Deux-Sèvres) - 16.05.1848 Paris
Fils de Charles Guy François

- 1804 : Il défend TROCHE lors du procès du général MOREAU
- 1808 : Conseiller auditeur à la cour impériale de Paris
- 1810 : Substitut du procureur général près la cour impériale de Paris
- 01.04.1814 : Place Louis XV, à la tête d'une troupe de jeunes ultras, il proclame : "A genoux, Messieurs, sur cette place où Louis XVI fut rendu à la vie immortelle ! A genoux, devant Dieu qui, seul, a pu produire le
  miracle de notre délivrance !
"
- 1816 : Agier, de plus en plus ultra, est président de la société secrète des "Francs régénérés" (que le garde des Sceaux devra dissoudre). Disgracié, il doit son retour à l'insistance de CHATEAUBRIAND
- 25.02.1824 : Nommé président du collège électoral de Parthenay, il est élu député et participe aux démonstrations du parti royaliste en la mémoire du défunt LOUIS XVIII. En même temps, de concert
  avec le marquis de ROUSSY, préfet du département des Deux-Sèvres (Niort), il organise une souscription pour élever un monument aux morts "aux martyrs" de Quiberon
- 17.11.1827 : Ayant rompu avec les ultras, il est réélu avec l'appui de la puissante société libérale "Aide-toi, le ciel t'aidera"
- 1828 : Conseiller d'État
- 08.08.1829 : Lors de l'arrivée de M. de POLIGNAC au pouvoir, il démissionne
- 23.06.1830 : Réélu député
- 1831 : Non réélu
- 21.06.1834 : De nouveau député
- 04.11.1837 : Non élu
- 02.03.1839 : Non élu
Honneurs :
- 1815 : Chevalier de la Légion d'honneur
   
AGIER, Pierre Jean
28.12.1748 Paris - 22.09.1823 Paris
Fils de Guy, Procureur au Parlement de Paris

- 1789 : Député suppléant du tiers aux États généraux par Paris
- 1790 : Président du tribunal des Dix
- 1792 : Président du tribunal d'arrondissement siégeant aux Saints-Pères
- 08.1792 : Refuse de prêter serment à la Commune de Paris
- Mis à la retraite lors du renouvellement des tribunaux
- 05.11.1795 : Commissaire national près le tribunal du 5è arrondissement, séant à Sainte-Geneviève
- Président du Tribunal révolutionnaire "régénéré"
- 1796 : Haut juré suppléant à la Haute cour nationale convoquée à Vendôme pour juger Babeuf (se récuse, mais assiste néanmoins à l'ensemble des débats)
- Membre du Conseil du contentieux de la dette des émigrés
- 1800 : Juge à la cour d'appel de Paris et président du tribunal criminel de la Seine (il refuse le 2nd poste)
- Mai et décembre 1801 : Chargé de présenter les observations sur les Codes civil et de commerce
- 1802 : Vice-président du tribunal civil de Paris (poste qu'il conserve jusqu'à sa mort)
- 18.09.1815 : Confirmé par Louis XVIII dans ses fonctions de vice-président du tribunal civil de Paris
   
AGNEL, Louis Gaspard Basile
14.06.1761 Embrun (Hautes-Alpes) - 09.07.1840 Brunoy (Essonne)
Fils de Jean, Avocat en parlement, procureur au baillage d'Embrun, et de Ennemonde Victoire SILVESTRE
Marié à 1/ Catherine CHRETIEN, puis 2/ Elisabeth Rosalie Sylvestre de RIOUCLAR

- 18.10.1791 : Volontaire au 1er bataillon des Hautes-Alpes
- Incorporé dans la 69e demi-brigade (devenue le 18e d'infanterie de ligne)
- Lieutenant au choix du bataillon quelques jours plus tard
- 13.12.1791 : Capitaine
- 1792 : Campagne à l'armée des Alpes
- 1793-1795 : Campagnes à l'armée des Pyrénées-Orientales
- 03.09.1793 : Affaire dite du "Moulin d'Orle", est mis à l'ordre du jour de l'armée
- Assiste aux sièges de Collioure, Saint-Elme, Port-Vendres et Bellegarde
- 18.10.1793 : Prise de la forteresse de Figuières, où il enlève à la baïonnette, avec deux compagnies, la redoute de la Madeleine (forteresse défendue par 600 Espagnols) ; gravement blessé pendant
  le siège
- "Le citoyen Agnel, capitaine au 1er bataillon des Hautes-Alpes, est celui que j'ai trouvé le plus digne pour remplir la place de commandant temporaire du fort" (Général GUYEUX)
- Défend cette place contre les Espagnols, puis passe à l'armée d'Italie
- 24.07.1794 : Chargé du commandement de l'avant-garde de l'armée lors de l’affaire de Bézalut, il charge l'ennemi, le culbute et lui fait un grand nombre de prisonniers
- 1796 : Armée d'Italie
- Commandant un bataillon à Montenotte ; il prend le commandement d'un bataillon dont le chef vient d'être tué, chasse l'ennemi de ses redoutes et lui fait 300 prisonniers
- 19.07.1795 : Chef de bataillon
- 11.05.1796 : Blessé à la bataille de Lodi ; cité à l'ordre de l'armée
- Se fait remarquer aux combats du Tagliamento,
- 17.05.1797 : Nommé à l'état-major du général MASSÉNA
- Se distingue à Tarvis et Gorizzia en Styrie
- 19.07.1797 : Chef de bataillon
- Attaché au général BRUNE
- Il sert ensuite comme officier d'état-major en Suisse, en Hollande, se couvre de gloire à Castricum
- Signalé par BRUNE et MASSÉNA comme officier de grand mérite à l'issue des victoires d'Alkmaër et de Bevewick
- 18.10.1799 : Adjudant-général, chef de brigade (colonel d'état-major)
- Commandant la place d'Alkmaër, il fait l'avant-garde et couvre la retraite de l'armée avec tant d'intelligence et d'énergie, qu'il ne perd pas un seul homme et que cette place fut sauvée du pillage
- BRUNE : "L'adjudant-général Agnel se montra officier d'un vrai mérite lors de l'évacuation d'Alkmaër par les Français ; il n'a pas cessé de mériter du gouvernement, auquel je demande des marques de sa bienveillance
  pour lui.
"
- MASSÉNA : "Je me joins à mes camarades pour rendre à cet adjudant-général le témoignage le plus avantageux de la manière distinguée avec laquelle il a toujours servi."
- Suit le général BRUNE à l'armée de réserve de seconde ligne à Dijon ; se distingue à la prise du fort de Bar
- 22.03.1802 : Désigné par le Sénat conservateur pour représenter le département des Hautes-Alpes au Corps législatif, jusqu'en 1805
- 1804 : Fait don à l'État d'une somme de 480 francs pour la construction de bateaux destinés à opérer une descente en Angleterre
- 22.09.1805 : Employé à l'armée des Côtes au camp de Boulogne
- 14.08.1806 : Membre du collège électoral du département des Hautes-Alpes
- 02.1807 : Commandant en chef de la place de Montreuil-sur-Mer, puis de celles de Stettin et Dantzig. Il prend part au siège de Stralsund et commande en chef les troupes qui occupent la Poméranie
  suédoise
- 03.05.1807 : Rejoint le maréchal BRUNE, gouverneur des villes hanséatiques
- 12.07.1807 : Commandant la place de Friedland
- 15.07.1807 : Commandant supérieur de Greisswalde
- 09.03.1808 : Commandant la 26e division militaire à Mayence
- 11.06.1808 : Employé au 2e corps d'observation de la Gironde
- Sert au siège de Saragosse
- 02.11.1808 : Accablé de blessures et atteint de la fièvre jaune, il reçoit du maréchal BERTHIER l'invitation de retourner dans ses foyers pour y soigner sa santé
- 06.10.1815 : Admis au traitement de retraite
- Ne reprend pas de service sous la Restauration
- Se retire au village de Brunoy
- 1830 : Maire de Brunoy (il reste maire de la commune jusqu'à sa mort)
- Son testament contenait cette clause : "Je lègue la somme de 250 francs à chacun des soldats volontaires originaires d'Embrun ou hameaux en dépendant, ayant appartenu à la compagnie, dite d'Embrun, et qui
  m'ont suivi au champ d'honneur pour la défense de la Liberté. Cette compagnie faisait partie du 1er bataillon des Hautes-Alpes, formé en 1791.
" Sept anciens volontaires purent encore profiter de ce legs
- Cette disposition a été mise à l'ordre du jour des Invalides par le maréchal MONCEY, gouverneur
Honneurs :
- 05.02.1804 : Chevalier de la Légion d'honneur
- 14.06.1804 : Officier de la Légion d'honneur
- Chevalier de la Couronne de Fer (royaume d'Italie)
- 27.11.1814 : Chevalier de Saint-Louis
   
AGOSTINI, Jules Mathieu
15.08.1774 Souza (Italie) - 20.06.1808 Naples (Italie)
Fils de Jaques Maria
Mariage avec Annunziata GARNERI

- 02.05.1792 : Soldat du 2ème bataillon de volontaires corses, il prit part à toutes les campagnes de la République
- Combat à la Maddalena avec BONAPARTE
- 08.08.1793 : Caporal
- 30.03.1797 : Sous-lieutenant à la 12ème demi-brigade d'infanterie légère (armée d'Italie)
- 10.11.1797 : Lieutenant
- 09.10.1798 : Capitaine
- 03.06.1799 : Blessé grièvement à l'épaule à l'affaire de Pérouse près de Fenestrelle, alors qu'il saisit un drapeau ennemi, il est cité à l'ordre de l'armée
- 14.11.1799 : Capitaine adjudant major mais la gravité de sa blessure et le fait qu'il était à peu près illettré, le rendent inapte à cet emploi
- 12.04.1800 : Réformé, il s'en plaint directement à Premier consul, lui demandant de lui confier une simple compagnie. Le Premier consul se rappela le volontaire corse de 1792, il demanda un rapport
  au général BRUNE qui déclara Agostini : "un brave soldat, probe, exact et dévoué au gouvernement"
- Rétabli dans son grade et envoyé à Dijon, à l'armée de réserve
- Sert dans le royaume de Naples
   
AGOULT, Charles Louis Constance
13.01.1790 Arpaillagues (Gard) - 16.03.1835 Paris
16.05.1827 : Mariage avec Marie Sophie Catherine de FLAVIGNY

- 01.04.1807 : Sous-lieutenant provisoire à la 1ère légion du Nord (légion polonaise)
- Au siège de Dantzig; il prend le commandement de sa compagnie, tous les autres officiers ayant été tués
- Rentré en service en France lorsque la légion polonaise passe au roi de Saxe
- 31.03.1808 : Sous-lieutenant au 10e léger
- 23.05.1809 : Lieutenant
- 04.07.1809 : Lieutenant au 4e dragons et rejoint l'Espagne jusqu'en 1813
- 12.02.1813 : Capitaine
- 17.02.1814 : Campagne de France, à Nangis, lors d'un combat contre les Russes, il a la jambe droite cassée par une balle
- 12.06.1814 : Chef d'escadron
- 19.06.1814 : Sous-lieutenant avec rang de lieutenant-colonel dans les Gardes du corps du roi, compagnie de Raguse
- 01.11.1815 : Aide de camp du duc de FELTRE
- 01.10.1817 : Mis en demi-solde
- Colonel au chasseurs de la Vienne
- 15.03.1823 : Armée des Pyrénées
- 21.08.1830 : Admis au traitement de retraite, avec le grade de colonel
Honneurs :
- 13.03.1814 : Chevalier de la Légion d'honneur
- 27.09.1823 : Commandeur de la Légion d'honneur)
   
d'AGOULT, Louis Annibal de VINCENS de SAINT-MICHEL
22.02.1747 Saint-Michel (Alpes-de-Haute-Provence) - 17.12.1810 Pampelune (Espagne)
- 22.07.1756 : Élève de l'Ecole militaire de Paris
- 03.07.1763 : Sous-lieutenant au corps des carabiniers
- 23.05.1766 : Capitaine-commandant
- 31.03.1768 : Exempt des gardes du corps du roi (compagnie de Villeroi)
- 22.09.1772 : Aide-major des 4 compagnies des gardes du corps avec rang de mestre de camp de cavalerie
- 01.01.1776 : Lieutenant des gardes du corps
- 27.03.1779 : Commandant d'escadron
- 01.01.1784 : Brigadier de cavalerie
- 09.03.1788 : Maréchal de camp
- 12.09.1791 : Réformé avec les gardes du corps
- Reprend du service sous l'Empire
- 30.09.1806 : Commandant d'armes de 2e classe de la place de Forcheim en Bavière
- 28.08.1807 : A la Grande Armée, commandant supérieur de Custrin, cesse ses fonctions
- 30.10.1807 : Autorisé rentrer en France
- 03.11.1807 : Admis à la retraite
- 19.03.1808 : Commandant de Pampelune
- 28.03.1809 : Commandant la province de Navarre
- 02.1810 : Reprend le commandement de Pampelune
Honneurs :
- 19.12.1809 : Officier de la Légion d'honneur
- 29.06.1781 : Chevalier de Saint-Louis
- ???? : Chevalier de l'ordre de Saint-Lazare de Jérusalem
- Comte
   
d'AGOULT, Pierre Nicolas
01.12.1733 Guise (Aisne) - 27.02.1801 Paris
Fils de Pierre Wolf, Écuyer, capitaine au régiment royal-artillerie, et de Anne Marie Elisabeth GHYSBRECHT

- 03.1747 : Enseigne à la compagnie du lieutenant-colonel au régiment du Vieille Marine
- 17.10.1747 : Sous-lieutenant au corps de Royal-artillerie
- 26.06.1756 : Lieutenant en 2e
- Blessé deux fois au siège de Port-Mahon et estropié aux deux jambes par un éclat de bombe
- 01.01.1759 : Lieutenant en 1er
- Blessé par un coup de baïonnette à Munster
- 15.03.1762 : Capitaine par commission
- 25.03.1765 : Capitaine en 2e
- 1766 : Détaché à la manufacture d'armes de Saint-Étienne
- 31.07.1767 : Capitaine de sapeurs
- 07.09.1772 : Capitaine de bombardiers
- 10.1773 : Condamné un an et un jour de prison par un conseil de guerre siégeant aux Invalides au sujet de la vente d'armes réformées pendant son séjour à la manufacture de Saint-Étienne et
  détenu au château de Guise
- 01.01.1777 : Chef de brigade avec rappel de ce grade du 14.09.177
- 01.01.1777 : Inspecteur de la manufacture d'armes de Saint Étienne
- 22.05.1781 : Lieutenant-colonel par commission
- 29.06.1782 : Directeur des manufactures d'armes à feu de Saint-Étienne, Charleville et Maubeuge et de celle d'armes blanches de Klingenthal
- 24.11.1791 : Colonel d'artillerie commandant l'École des élèves d'artillerie à Châlons
- 03.10.1792 : Destitué par le ministre de la Guerre SERVAN à la suite d'une révolte de l'École
- 01.11.1792 : Réintégré dans ses grade et emploi
- Membre de la commission intermédiaire du Comité central de l'artillerie et chargé de l'inspection des armes et ateliers dans la 17e division militaire
- 22.12.1800 : Général de brigade
- 27.01.1801 : Admis à la retraite
Honneurs :
- 26.06.1771 : Chevalier de Saint-Louis
   
AGUADO, Alexandre Marie
29.06.1784 Séville (Espagne) - 14.04.1842 Gijon (Espagne)
- Banquier espagnol d'origine juive
- Prend le parti des Français pendant la campagne d'Espagne
- Aide de camp du maréchal SOULT
- Reste à l'armée jusqu'en 1815, puis débute une carrière dans la banque
- Négocie pour l'Espagne, avec succès, plusieurs emprunts à l'étranger
- Ferdinand VII lui donne le titre de marquis de Las Marismas (concession de mines lui procurant une immense fortune)
- Naturalisé français, se fixe à Paris
- Forme une magnifique galerie de tableaux (GRAVARD)
- Fit construire le pont de Ris, près de sa propriété de Petit-Bourg
   
AGUESSEAU, Henri Cardin Jean Baptiste d'
23.08.1746 Fresnes (Seine-et-Marne) - 22.01.1826 Paris
Fils de Jean Baptiste Paulin, Conseiller d'Etat, et de Marie Geneviève Rosalie LE BRET ; petit-fils de de Henri François d'AGUESSEAU, chancelier de France, sous le règne de Louis XV
08.02.1775 : Mariage avec Marie Catherine de LAMOIGNON de BASVILLE (fille de Lamoignon, Garde des Sceaux) ; De son mariage n'avait que des filles ; l'une d'entres elles épouse Octave de SÉGUR

- 08.01.1772 : Avocat du roi au Châtelet de Paris
- 31.12.1772 : Avocat général au Parlement de Paris
- Conseiller d'État
- 1783 : Grand prévôt, maître des cérémonies
- 13.12.1787 : Membre de l'Académie française (du fait de sa naissance). GRIMM racontait ainsi comment devrait avoir lieu cette réception : « Messieurs, dira d'AGUESSEAU, je suis ici pour mon grand-père
  Et moi,
répondra Nicolas BEAUZÉE, pour ma grammaire ». (Au XVIIIe siècle comme au XVIIe, grammaire se prononçait gran-maire)
- 1789 : Député de la noblesse aux États généraux par le bailliage de Meaux ; l'un des premiers de son ordre à se réunir au tiers état
- 21.04.1790 : Démissionne de l'Assemblée législative (remplacé par DUBUAT)
- 04.06.1792 : Dénoncé par l'ex capucin CHABOT comme royaliste dans son rapport sur le prétendu "comité autrichien de Paris"
- Se cache dans son château de Fresnes durant la Terreur
- 1800 : Président du tribunal d'appel de Paris
- 04.07.1800 : Il présente les hommages du tribunal d'appel de Paris au vainqueur de Marengo et le félicite de ses victoires d'Italie
- 1803 : Ministre plénipotentiaire au Danemark (Copenhague)
- 01.02.1805 : Membre du Sénat conservateur (Sénateur)
- 1814 : Pair de France (Restauration)
- 1815 : Cent-Jours, suit la famille royale en Belgique et rentre avec elle
- 12.1815 : Redevenu pair de France, il vote la mort du maréchal NEY
- Seconde Restauration : chargé, avec de SÈZE, de présenter aux souverains alliées les ordres de Saint-Michel et du Saint-Esprit que leur confère le roi de France
- 1817 : Fait partie de la commission d'amélioration des prisons
- Fait partie de la commission des douze pairs nommée pour la mise en accusation des prévenus de la conspiration du 19.08.1820
- 21.03.1816 : Maintenu à l'Académie française par ordonnance royale. A sa mort, était le dernier survivant de ses membres élus avant 1789
- 1826 : Son éloge mortuaire à l'Académie française, est prononcé par son successeur, Charles BRIFAUT : "La mort, dit-il, a surpris M. d'Aguesseau à la Chambre des pairs, négligé par la renommée pour laquelle
  il ne faisait plus rien, mais visité par la vertu pour qui on peut toujours quelque chose
".
Honneurs :
- Commandeur de la Légion d'honneur (Empire)
- 24.04.1808 : Comte de l'Empire (lettres patentes)
- Marquis d'Aguesseau
- 1783 : Grand-officier commandeur de l'ordre du Saint-Esprit
   
AGUY, Jacques François Robert
01.05.1772 Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) - 16.03.1850 Saint-Cloud (Hauts-de-Seine)
- 01.04.1791 : Il s'engage au 3e régiment de Dragons-Bourbon
- 1792-1793 : Armée du Nord
- 1793 : Il est sous les ordres de DUMOURIEZ quand celui-ci passe à l'ennemi; il s'évade, rentre en France, passe en conseil de guerre comme déserteur et est acquitté
- 1794 : Armée de Sambre-et-Meuse
- 1795-1798 : Il fait toutes les campagnes d'Italie
- 1798-1801 : Il fait la campagne d'Égypte et rentre en France sous-lieutenant
- 13.03.1801 : Blessé dans une affaire près d'Alexandrie
- Armée des Côtes de l'Océan
- Campagne d'Autriche
- 1806 : Campagne de Prusse
- 1807 : Campagne de Pologne
- 25.03.1807 : Capitaine
- 08.07.1807 : Lieutenant en 1er aux dragons de la Garde impériale
- 1808 : Armée d'Epagne
- Officier payeur en Espagne
- 1809 : Campagne d'Autriche
- 1810-1812 : Armée d'Espagne
- Campagne de Russie, nommé commandant
- 1813 : Campagne de Saxe
- 28.03.1813 : Capitaine dans la Garde impériale
- 1814 : Cent-Jours reprend du service
- Quitte définitivement l'armée à la seconde Restauration
Honneur :
- 03.04.1814 : Officier de la Légion d'honneur
   

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Thierry POULIQUEN - 2012