CORVISART, Jean Nicolas
15.02.1755 Dricourt (Ardennes) - 18.09.1821 Paris
Fils d'un procureur au Parlement de Paris
- Études de médecine à la Faculté de Paris, alors que son père le destinait au barreau
- Médecin dans le quartier de Saint-Sulpice à Paris puis à l'hôpital de La Charité
- 1795 : Fondateur de l'école clinique puis professeur de clinique interne à l'École de santé (qui deviendra à l'École de médecine)
- 1797 : Professeur au Collège de France
- 1801 : Recommandé par plusieurs membres de l'entourage de BONAPARTE (et par Joséphine elle-même), il gagne la confiance du Premier Consul, qui se méfie des
médecins, et parvient à dissipe
ses malaises par un régîme strict. Médecin de BONAPARTE
- 11.07.1804 : Premier médecin de l'Empereur
- 1808 : Il accompagne l'Empereur en Italie
- 1809 : Accompagne l'Empereur durant la campagne d'Autriche. Le praticien soigne aussi Joséphine ; l'impératrice ne cessant de réclamer des médicaments, Corvisart lui prescrit des pilules qui ne
sont que de la mie de pain enveloppée dans du papier d'argent
- Lorsque l'Empereur constate que l'impératrice ne peut lui donner d'héritier, Corvisart établit que Joséphine est responsable de cette stérilité ; ce fut lui qui annonça à Napoléon la grossesse
de Marie Walewska
- La même année, le 30.11.1809, le Premier médecin de l'Empereur soigne l'Impératrice qui, lorsque Napoléon lui apprit son intention de divorcer, feint l'évanouissement. Quelques jours plus tard,
lorsque l'impératrice s'évanouit réellement après avoir annoncé officiellement qu'elle consent au divorce, le baron Corvisart se rend de nouveau au chevet de Joséphine
- 1811 : Membre de l'Institut
- 1811 : Comblé d'honneur par l'Empereur, il sut gagner la confiance de Marie-Louise
- 1811 : Assiste DUBOIS, complètement affolé, à la naissance du roi de Rome ; à cette occasion, l'Empereur avait précisé qu'il fallait traiter l'Impératrice comme n'importe quelle sujette de l'Empire et,
néanmoins, de privilégier la mère par rapport à l'enfant en cas de graves problèmes ...
- 1814 : Accompagne l'impératrice Marie-Louise à Blois ; délivre à l'impératrice le plus beau certificat de complaisance qu'un médecin puisse donner, en déclarant qu'un séjour à l'île d'Elbe lui
serait funeste (!!!)
- Cent-Jours : Premier médecin de l'Empereur
- Entre Napoléon et CORVISART une réelle et profonde amitié existait. L'Empereur l'inscrit sur son testament
- Meurt en 1821 après plusieurs crises d'apoplexie
Honneurs :
- 18.12.1803 : Chevalier de la Légion d'honneur
- 14.06.1804 : Officier de la Légion d'honneur
- 28.10.1808 : Baron de l'Empire (décret)
- 27.11.1808 : Baron de l'Empire (lettres patentes)
- 29.02.1812 : Commandeur de l'ordre de la Réunion
Considéré comme le créateur de l'anatomie pathologique, il s'intéresse aux maladies de cœur et à l'appareil respiratoire. Il contribua beaucoup par son enseignement et ses écrits à faire fleurir les études
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