VIÉNOT de VAUBLANC, Vincent Marie
03.03.1756 Fort-Dauphin (Saint-Domingue) - 21.08.1845 Paris
Fils de François Vivant, et de Catherine PERREAU
Mariage avec Charlotte de FONTENELLE - 1774 : Sous-lieutenant au régiment de La Fare
- Envoyé à Saint-Domingue
- 1782 : Rentre en France
- Lieutenant des maréchaux de France
- Se fixe dans les environs de Melun
- 1789 : Secrétaire de l'assemblée des notables du baillage de Melun
- 1790 : Président de l'administration départementale de Seine-et-Oise
- 01.09.1791 : Député à l'Assemblée législative (8e sur 11, élu par 273 voix sur 345)
- 14.11.1791 : Président de l'Assemblée
- 29.11.1791 : Rédige un message au roi pour dénoncer le rassemblement des émigrés sur la frontière
- Défend les ministres de Lessart et Bertrand de Molleville ????
- Demande justice des massacres d'Avignon
- 08.08.1792 : Prend le parti de LAFAYETTE pour provoquer un décret d'accusation contre MARAT
- 10.08.1792 : Sauvé par un jeune officier du génie (le futur général BERTRAND) et se cache pendant la Terreur
- Inquiété sous la Terreur, pour ses opinions royalistes
- 16.10.1795 : Député au Conseil des Cinq-Cents par le département de la Seine-et-Marne
- 18.10.1795 : Condamné à mort par contumace, après le 13 vendémiaire
- 08.1798 : Autorisé à sièger après que sa condamnation à mort est été déclarée nulle et inconstitutionnelle
- En prenant séance, il jure haine à la royauté et appuie la mention de Jean de BRY déclarant que les vainqueurs de la Bastille ont bien mérité de la Patrie
- Nommé à la Commission des inspecteurs (questeurs)
- Condamné à la déportation après le coup d'État de fructidor, il se réfugie en Suisse puis en Italie
- Rentre en France après le 18 Brumaire
- 15.12.1800 : Désigné par le Sénat pour représenter le département du Calvados au Corps législatif
- Chargé du rapport sur le consulat à vie, il demanda que le Corps législatif examine cette proposition avec une sage lenteur, mais envoyé à la tête de la députation devant le Premier consul, il
regrette que les bornes constitutionnelles de ses fonctions n'aient pas permis à ce corps de s'associer à l'initiative prise par le Tribunat
- Il accepte avec le même enthousiasme l'hérédité impériale
- 01.1804 : Questeur du Corps législatif
- Élu, par le collège électoral de Seine-et-Marne, candidat au Sénat conservateur
- 01.1805 : Préside la cérémonie d'inauguration de la statue de l'Empereur
- 01.02.1805 : Préfet du département de la Moselle (Metz)
- 1813 : Faillit mourir de maladie épidémique à Metz, en visitant les hôpitaux et les blessés de l'armée du Rhin
- 1814 : Se rallie aux Bourbons
- Maintenu dans sa préfecture de la Moselle
- Cent-Jours : Après avoir tenté de maintenir son département fidèle aux Bourbons il s'enfuit au Luxembourg, puis rejoint Louis XVIII à Gand
- Deuxième Restauration : Conseiller d'État
- 12.07.1815 : Préfet du département des Bouches-du-Rhône (Marseille)
- 09.1815 : Ministre de l'Intérieur
- Soucieux de faire pardonner son passé, il se livre sans vergogne aux Ultras et épure l'administration de son ministère, réorganise l'Institut, dissout l'École polytechnique et établit les nouvelles
bases du système électoral
- 06.04.1816 : Membre libre de l'Académie des Beaux-Arts
- 08.05.1816 : Démissionne du ministère
- 13.11.1820 : Député du Calvados (416 voix, 627 votants, 726 inscrits)
- 10.10.1821 : Réélu député du Calvados (320 voix, 553 votants, 720 incrits)
- 1821 : Vice-président de la Chambre, il vote la loi de septennalité
- 06.03.1824 : Réélu député du Calvados (392 voix, 542 votants, 701 incrits)
- 1824 : Vote la liste civile pour la famille d'Orléans
- Vote contre la loi de prolongation de la censure
- 1824 : Membre du Conseil supérieur du commerce
- Non réélu aux élections de 1827
- 25.07.1830 : Conseiller d'État, mais Charles X abdique la couronne
- Par son hostilité au ministère VILLÈLE, il fait supprimer le libre accès qu'il avait auprès du roi
- Quitte la scène politique après le révolution de 1830
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On a dit qu'il avait exigé du sculpteur Lemot, de servir de modèle pour la statue équestre d'Henri IV au Pont-Neuf à Paris
Honneurs :
- 26.11.1803 : Chevalier de la Légion d'honneur
- 14.06.1804 : Commandeur de la Légion d'honneur
- 28.11.1809 : Chevalier de l'Empire (lettres patentes)
- 15.08.1809 : Baron de l'Empire (décret)
- 19.12.1809 : Baron de l'Empire (lettres patentes)
- 17.07.1810 : Titulaire d'un majorat de 4.000 francs en Hanovre, réversible par décret impérial du 22.03.1812 sur son petit-fils Henry Martial de SEGONS
- ???? : Chevalier de Saint-Lazare |